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‘Assurer notre avenir’, notes d’orientation prospectives

En étroite collaboration avec Save Soil et SEKEM, deux notes politiques ont été préparées et partagées avec les trois réseaux pour approbation avant la COP 29 de la CCNUCC à Baku (Azerbaïdjan) et la COP 16 de la CCD à Riyad (Arabie Saoudite).

‘Assurer notre avenir : Mettre le financement climatique au service des sols agricoles’
Note d’orientation prospective n°1 – CCNUCC COP 29

Des sols sains sont essentiels pour la résilience climatique, la sécurité alimentaire et la croissance économique. Cependant, la dégradation des sols menace les avantages des agroécosystèmes. Les sols agricoles peuvent jouer un rôle important dans nos efforts d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets. Si des pratiques agroécologiques régénératrices sont adoptées dans le monde entier, 27 % du piégeage du carbone nécessaire pour maintenir les températures mondiales en dessous d’une augmentation de 2∘ C par rapport aux niveaux préindustriels pourraient être réalisés. Cependant, les incitations financières sont essentielles pour que les agriculteurs abandonnent les méthodes agricoles nuisibles à la santé des sols, qui sont devenues conventionnelles et ont entraîné d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Pour 2019/20, moins de 1 % du financement mondial de la lutte contre le changement climatique a été consacré aux solutions agroalimentaires à petite échelle. Sans le soutien financier nécessaire, la transition vers l’agroécologie est hors de portée pour la majorité des petits exploitants agricoles. La solution proposée consiste à faciliter l’accès au financement climatique et à l’augmenter afin de soutenir les agriculteurs dans leur transition vers l’agroécologie régénératrice. Cette approche améliorera la santé des sols, renforcera la séquestration du carbone et consolidera la sécurité alimentaire tout en renforçant la résilience climatique, en soutenant la biodiversité et en offrant d’autres avantages pour les écosystèmes, notamment la prévention des inondations et des sécheresses.

Les principales recommandations politiques sont les suivantes :

  • Rendre le financement climatique accessible aux agriculteurs pour qu’ils adoptent des pratiques agroécologiques régénératrices
  • Augmentation des fonds alloués aux agriculteurs pour la création de puits de carbone dans les terres agricoles
  • Développer des politiques et des infrastructures de soutien pour l’adoption de pratiques foncières durables
  • Mobiliser l’investissement privé dans la régénération des sols
  • Intégrer la restauration des sols dans les stratégies de financement du climat

Cette note d’information a été approuvée par plus de 80 organisations.

‘Assurer notre avenir : Élargir le champ d’application des fonds de restauration des terres afin d’avoir un impact sur toutes les zones géographiques’
Note d’orientation prospective n°2 – UNCCD COP 16

La santé des sols est cruciale dans les efforts de restauration des terres et dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, le changement climatique, la perte des moyens de subsistance, la pollution de l’air et de l’eau et la perte de biodiversité. Afin d’atteindre les objectifs de neutralité en matière de dégradation des sols, il convient d’investir davantage de ressources et d’efforts dans la restauration des terres qui ne sont pas encore gravement dégradées en aidant les agriculteurs à adopter une multitude de pratiques agroécologiques sur les terres cultivées annuelles/pérennes et les terres de parcours. Cela doit se faire dans toutes les zones géographiques, en accordant à l’Asie et aux Amériques la même priorité qu’à l’Afrique, car ces régions détiennent la majorité des terres agricoles mondiales. 2024 marquera le 30e anniversaire de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Les signataires de ce document reconnaissent que la CNULD est le moteur de l’objectif de développement durable n° 15 et de la neutralité en matière de dégradation des terres – le seul cadre juridiquement contraignant mis en place pour lutter contre la sécheresse et la désertification pour 197 parties – et sa multitude de programmes et de projets sur les thèmes du boisement et du reboisement, de l’agroforesterie, de la collecte et de la gestion de l’eau, de la restauration et de la gestion des prairies, de la gestion des bassins versants, de la gestion communautaire des ressources naturelles et de la planification intégrée de l’utilisation des terres.

En soutien continu aux efforts inlassables de l’UNCCD au cours des trois dernières décennies pour stopper et inverser la dégradation des sols, ce document, approuvé par les organisations accréditées par l’UNCCD et les organisations travaillant pour la santé des sols et la prospérité agricole durable, demande à l’UNCCD de :

  • Accélérer les actions préventives dans toutes les zones géographiques pour les terres qui ne sont pas encore gravement dégradées
  • Accroître le financement des projets concernant les terres cultivées annuelles/pérennes et les terres de parcours

Le groupe d’organisations qui a approuvé ce document s’est engagé à inverser et à prévenir la dégradation des terres, à atteindre l’objectif GLI du G20 de la CCD (réduire de 50 % la dégradation des terres au niveau mondial d’ici 2040) et à réaliser les divers avantages qui découlent des terres gérées de manière durable.

Initiée en 2021, avec le soutien du Ministère français de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire (100 000 dollars) une collaboration avec les équipes de la FAO a été lancée sur le développement d’un accès facilité à différents outils évaluant la séquestration du carbone dans les sols, la restauration des écosystèmes tels que ABC Map, NEXT et AURORA. Ce travail s’est achevé en 2024 avec la possibilité pour les utilisateurs de se connecter aux trois outils, à partir du site web de la FAO, ainsi que du site web « 4 pour 1000 ».